Archives de catégorie : Linux

Nouveaux serveurs

Je profite de la disponibilité récente de machines virtuelles (VPS) chez OVH à des tarifs vraiment abordables pour scinder des services du serveur zulu :

  1. xray : serveur d’annuaire LDAP, Debian Linux 7.0 ;
  2. whisky : serveur de messagerie (smtp+xmpp+webmail), Debian Linux 7.0.

Le serveur annuaire est opérationnel mais pas encore exploité. Le serveur de messagerie est encore en cours de configuration. Pour ce dernier, je pensais utiliser Kolab, mais au vue des problèmes de configuration pour exporter l’annuaire sur un autre serveur je reviens à Horde

L’annuaire est un service critique pour plusieurs autres services comme la messagerie, les blogs et le wikis.

La messagerie est un point, que dis-je, LE point de vulnérabilité commun à tous les services que l’on utilise sur Internet. Ils ont tous en commun de demander une adresse email de secours sur laquelle on peut recevoir le nécessaire pour réinitialiser les mots de passes. Cela concerne les réseaux sociaux comme facebook et twitter, mais aussi google, gmail, yahoo, live, les assurances, les impôts, les sites marchants, les banques, etc…

Fin de support Windows XP

Ça y est, nous avons franchi la date fatidique du 8 avril. Il y a eu beaucoup de bruit récemment sur la fin du support de M$ Windows XP. Et pourtant il ne se passe finalement pas grand chose pour l’instant. Pas de fin du monde en vue.
C’est comme si l’on avait enfin franchi le mur du son. On est encore surpris de ne pas s’être fracassé sur le mur… mais on ne se rend pas encore compte que le pire est à venir. Progressivement, on va commencer à perdre des pièces, petit à petit. La perte de contrôle, c’est pour bientôt.

C’est moche, OpenSSL est en train de voler la vedette dans l’actualité. Il faut dire, le problème est sérieux aussi…

Mais revenons à nos moutons…
Cela fait un moment que cette fin de support est prévue. Et pourtant, la presse ne s’en empare que depuis peu. Le laps de temps entre le début de la vague d’alerte et l’expiration de l’échéance a été très court. Tellement court que certains utilisateurs se rendent compte la veille que le machine va avoir des problèmes. Ce laps de temps ne laisse pas de temps de répit à ceux qui ne comprennent pas grand chose à l’informatique. Et oui monsieur, il va falloir très rapidement acheter une nouvelle machine!

Bon, le mur est passé, mais pour l’instant ça tient.
On peut se dire que ça tiendra bien au moins un mois, comme d’habitude entre deux diffusions des mises à jours par Microsoft. Ça n’est pas aussi simple. Il n’y aura sûrement pas plus de nouvelles failles de sécurité qui sortiront dans le même laps de temps. Mais le marché des failles 0-days doit exploser. Pour un groupe de pirates qui souhaite augmenter son botnet, son réseau de machines zombies, une grande quantité de machines vont devenir facilement corruptibles sans qu’un patch ou un anti-virus ne risque de les y déloger. Il s’agit maintenant d’en faire tomber un maximum avant la concurrence. Et une fois qu’une nouvelle machine est dans son botnet, il faut empêcher qu’elle ne tombe aux mains d’un autre botnet… qui éjectera ses concurrents.
Ce nouveau marché de machines prêtes à intégrer un botnet est gigantesque. Au niveau mondial, des statistiques montrent que plus de 27% des ordinateurs individuels sont encore sous Windows XP. Pour des pays comme la Chine, ce serait de plus de 50%.

Il est à noter que malgré le grand âge de Windows XP, 12 ans et 6 mois, et malgré ses nombreuses corrections de sécurité et améliorations (Service Pack) on lui trouve toujours régulièrement de nouvelles failles. Comme quoi, un système d’exploitation, et par extension tout programme, ne se bonifie pas beaucoup avec le temps en terme de sécurité.

Beaucoup vont le regretter, à commencer par les propriétaires des unes machines sur quatre dans le monde sur lesquelles Windows XP tourne encore.
Pourquoi tant de monde l’utilise encore ?

  • C’est un système qui, bien qu’aillant subit plusieurs évolutions, est resté relativement léger. Il est capable de tourner sur des machines jugées aujourd’hui modestes voir complètement obsolètes. Pour ces machines, il est illusoire d’essayer de les migrer vers une version plus récente de Windows.
  • Souvent, les logiciels sont plus problématiques que le système d’exploitation. Si on utilise une vielle application qui n’est plus supportée par son éditeur, on ne peut pas toujours espérer la réinstaller sur une machine plus récente. Et ce problème existe aussi avec certains périphériques que les constructeurs voudraient bien vous faire mettre à jour, bref vous faire racheter. On retrouve ce problème des applications et des périphériques dans les migrations de systèmes d’informations. Voila pourquoi une grande partie des entreprises n’a pas fait migrer ses machines si le besoin ne se faisait pas sentir. Je considère que c’est une faute professionnelle pour un DSI qui n’a pas encore fait migrer ses vieilles machines alors qu’il est forcément prévenu depuis quelques années maintenant. et c’est pareil pour la société de support informatique qui n’a pas prévenu ses clients, et qui va maintenant les mettre au pied du mur.
  • Ensuite, bien d’imparfaite et pas vraiment ergonomique, les utilisateurs ont leurs habitudes avec l’interface. Migrer vers un nouveau système, c’est changer d’interface. Les jeunes s’adaptent vite aux nouveaux environnements. Les plus anciens ont déjà eu du mal à s’adapter à l’informatique, ils auront encore plus de mal à changer.
  • Enfin, certaines machines anciennes sont encore utilisées voir recyclées avec Windows XP parce que cela coûte chère à l’achat ou à la migration. Ça coûte en terme financier, mais aussi en terme de temps et de terme de compétences. Quand on n’a aucun des trois, on garde ce que l’on a. Autant le dire tout de suite, il y a de bonnes chances, faute d’entretien régulier, que ces machines fassent partie d’un botnet.

Que faire avec sa vieille machine ?

  1. Première option, celle que le vendeur voudrait vous voir adopter, c’est de jeter votre ancienne machine et en acheter une nouvelle.
  2. L’autre option, c’est de tenter de mettre à jour a vieille machine vers une version plus récente de Windows. Évidement, il faut acheter une nouvelle licence alors que la machine marchait très bien jusque là (supposition). Il faut la réinstaller et réinstaller toutes les applications, ce n’est pas à la portée de tout le monde.
  3. Et c’est tout ?
    Non, il y a aussi une autre solution, extrême. On peut garder la machine en l’état et ne plus la brancher au réseau. Fini le surf sur Internet, la consultation des messages, le partage des photos. Fini aussi les clés USB que l’on branche dessus avec insouciance… Capote version XXXL!
  4. Il y a la solution de l’autruche. Faire comme si de rien n’était. Après tout, c’est sûrement encore un coup des sionistes/musulmans/capitalistes/états/extra-terrestres (rayer les mentions inutiles) pour étendre leur pouvoir sur la terre.
  5. Et puis il y a la solution du recyclage. Une machine qui a dix ans, on peut encore la réinstaller avec Linux. Il faudra quand même éviter les environnement trop lourds comme Gnome ou KDE. C’est une migration en bonne est due forme, ça demande aussi quelques compétences. Mais, pour peu que l’on n’ai pas de besoin spécifique en logiciels ou des matériels très exotiques, on va pouvoir continuer à utiliser cette machine sur Internet un peu comme avant, mais protégé. Ça va demander de changer quelques habitudes, mais de toute façon, c’est ce qui vous attend quelque soit la solution retenu…

Ripe In Peace.
Leave room for the young.

Windows-XP-RIP-main

Réinstaller Windows 7 Starter

Les solutions sont parfois bien compliquées pour des problèmes simples à la base…

Je dépanne une machine d’une amie. Cette machine Toshiba Satellite C605-SP4101L est vendu avec M$ Windows 7 Starter et, chose classique, elle rame suite à un problème à l’origine indéterminée. Impossible de nettoyer suffisamment pour retrouver un état stable et correct.
Pas de virus résiduel sur la machine, l’anti-virus à bien travaillé.

toshiba c605sp4101l

Solution : réinstaller.

Sauf que… Cette version de Windows n’est pas disponible à la vente, et impossible de trouver un DVD de réinstallation sur un site sûr.
Le constructeur, classiquement, ne fournit pas de quoi réinstaller la machine si on a pas fait la sauvegarde lors de l’achat. Bref, ce que personne ne fait, en fait.
Il n’est pas prévu de procédure convenable pour réinstaller ce genre de machine au bout de quelques années.
Que faire ? Jeter la machine à la poubelle alors que physiquement elle fonctionne bien.

Je lui aurais volontiers installé un Linux. Surtout que la machine est très bien gérée par Debian 7.0 par exemple.
Mais… à cause d’un périphérique externe très peu diffusé, et donc non supporté par la communauté et l’éditeur, ça n’est pas une solution envisageable.

L’autre solution, c’est d’installer un Windows 7 dans une version commercialisée. Et ensuite, soit on garde cette machine avec un crack, pirate, soit on essaie de la descendre en version (downgrade).
J’ai choisis dans un premier temps de la descente en version depuis une installation en Home Premium. Ça n’a pas fonctionné. Ré-essaie depuis une version Pro, pareil…
Ne reste que le crack. Et ça marche. Elle est activée et fait bien ses mises à jours.

Il faut bien vérifier l’innocuité du crack. Habituellement, ça vient avec une vérole. Il faut aussi vérifier que l’anti-virus est toujours ‘vivant’, c’est à dire qu’il détecte encore les virus…

La morale de cette histoire c’est que, curieusement, on a moins de problème en contournant les protections que en essayant de les respecter.

CF :
https://answers.yahoo.com/question/index?qid=20100317104813AA2xmui
http://tuto4you.fr/crack-activation-windows-7-sp1-hal-7600/

Et merde, encore un article sur Windows, je vais tuer mes scores :'(
Bon, j’y ai quand même installé un Linux pour la prochaine fois où elle aura des problèmes :-)

Racine en lecture seule

Dans l’article sur la mise en place d’un système sur deux clés USB interdépendantes, il était question de faire tourner le système sur une clé en lecture seule. Il faut notamment que la racine soit sur cette clé, mais potentiellement une grande partie du système pour que cela soit intéressant.

C’est aussi un intérêt pour la durée de vie de la clé supportant le système. La technologie des mémoires FLASH dans les clés USB ne supporte pas énormément de cycles d’écriture. Ainsi, empêcher l’écriture revient à réduire considérablement ce risque de panne.

Il y a plusieurs façons de réaliser l’opération :

  1. Partitionner le système de façon à avoir certaines parties en lecture seule (/, /boot, /bin, /usr, /lib, /sbin) et d’autres en lecture/écriture (/home, /var, /tmp, etc…). CF https://wiki.debian.org/ReadonlyRoot .
  2. Utiliser une surcouche au système de fichier pour que celui-ci soit comme si il était en lecture/écriture, mais en fait rien n’est jamais écrit sur le disque. Toute modification reste en mémoire vive et est ainsi perdu au redémarrage. Il faut cependant faire attention dans notre exemple à l’occupation de la mémoire qui va inévitablement grossir avec le temps d’utilisation. CF http://lwn.net/Articles/327738/ .
  3. Faire en sorte que les programmes qui écrivent sur le disque soit n’ai plus besoin de le faire, soit qu’ils soient arrêtés ou désinstallés. Cela veut dire que certains programmes seront inutilisables parce qu’ils nécessitent pour leur fonctionnement d’écrire (compulsivement).

Il peut y avoir un problème avec les mots de passes à gérer. Il est possible de gérer plusieurs partitions chiffrées sans avoir autant de mot de passe à taper qu’il y a de partitions. Une méthode, que je n’ai pas essayé, est de dire à cryptsetup que le mot de passe est commun à plusieurs partitions. Une autre méthode est d’utiliser des des mots de passes dans des fichiers (voir un seul) et finalement de ne plus avoir qu’un mot de passe à saisir, celui de la partition qui contient les fichiers de mots de passes. Et enfin, on peut utiliser LVM par dessus une seule partition chiffrée, et sous-partitionner grâce à LVM. Cette dernière solution marche bien et est réalisable dès l’installation du système (au moins sous Debian et Ubuntu alternate).

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Mise à jour automatique au démarrage

Voici un moyen de faire automatiquement les mises à jours lors du démarrage du système. On se base ici sur une machine Ubuntu Linux 13.10 en fonctionnement nominal.

Il y a une méthode officielle via unattended-upgrades. Perso, je dois être mauvais, ça ne marche pas bien :'(
Ça me télécharge bien les paquets à installer mais à part me prévenir qu’il faut le faire… ça ne le fait pas tout seul chez moi…

On va répartir le travail en deux parties et une spéciale serveurs. La première est le script qui fait les mises à jours. La deuxième partie concerne l’insertion au démarrage d’une station de travail via upstart. Et enfin une troisième partie va permettre de tenir à jour régulièrement les serveurs.

Comme ça, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas avoir vos machines à jour!

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Station Linux et serveur Windows

Nous allons réaliser ici la première étape pour intégrer des stations Linux dans un domaine Microsoft Active Directory de niveau fonctionnel 2003. L’intégration dans un domaine AD de niveau 2008 et plus sera abordé une prochaine fois.

Conditions de départ de l’expérience :

  • Station : Ubuntu Linux 13.10, installation de base 64bits sans paquet supplémentaire.
  • Serveur : Microsoft Windows 2003 R2, domaine Active Directory activé, niveau de fonctionnalité 2003.
  • Domaine : MONRESEAU.NET

La documentation ci-dessous s’appuie beaucoup sur l’article ‘koo.fi blog – Ubuntu 12.04 Active Directory Authentication‘.

Plan :

  1. Station – Installer et configurer Kerberos
  2. Station – Installer et configurer Samba
  3. Station – Création du fichier Keytab
  4. Station – Régénération automatique du ticket Kerberos
  5. Station – Installer et configurer LDAP
  6. Serveur – Configurer les comptes utilisateurs AD
  7. Station – Configurer NSS
  8. Station – Configurer PAM
  9. Fin
  10. Liens
  11. Annexes

Sur la station, toutes les commandes sont lancées en tant que root ou, mieux, via sudo.

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Sélectionner un OS sécurisé en entreprise : ne pas faire d’erreur dès la première étape

Au détour d’une recherche de renseignements sur de la crypto, je tombe sur l’article Selecting a Secure Enterprise OS: Don’t Make the First Step the Wrong Step.

Je lit l’article de 2005, un peu amusé.
Et aujourd’hui, en 2013, qu’en est-il ?

Et bien aujourd’hui, malgré les incertitudes de l’auteur, Linux n’a pas disparu, ni FreeBSD d’ailleurs. C’est pire encore, il y en a absolument partout!

Comparer le cycle de développement de Microsoft avec les autres OS est un peu osé. Surtout si l’on met en avant la mise à jour du noyau Linux en deux étapes, donc plus long que le même processus chez MS. Or l’histoire a montré que la communauté réagissait plus vite dans les corrections de failles que la société multi-milliardaire en dollars et en machines installées.

Dire que les patchs de Linux peuvent introduire des confusions et des problèmes de gestion, c’est en partie faux. Ce peut être éventuellement le cas si on change radicalement de version ou de distri. Mais c’est faux si on reste sur une distri dite stable ou à support allongé.

Enfin, comparer la gestion des mises à jours chez MS et sur BSD ou Linux est trompeur. MS fait bien son boulot, oui à condition de ne considérer que les logiciels MS à l’exclusion de tout autre. Or dans la vraie vie, on trouve aussi bien sur stations que sur serveurs un grand nombre d’applications tierces dont il faut assurer le suivi au jour le jour. C’est par exemple Flash ou Java. Certains éditeurs font de grands efforts mais chacun travaille dans son coin. Et ce travail de suivi est éreintant. Ah, on me dit que c’est justement un des arguments contre le mode de développement de Linux… Sauf qu’une distribution Linux intègre le suivi de toutes les applications qu’elle propose, et cela va bien plus loin que l’OS et quelques outils. Il est ainsi bien plus facile de tenir à jour un parc Linux qu’un parc Windows, même à long terme.

Si on ajoute en plus de problème de suivi des licences, le casse-tête des applications propriétaires généralement sous Windows n’a pas d’équivalent dans le monde du logiciel libre.
Ah, on me dit que cela ne fait plus partie de la première étape…

Système bootable chiffré sur deux clés USB interdépendantes – suite

Il y a plusieurs choses qui peuvent être améliorées dans le système bootable chiffré sur deux clés USB interdépendantes.

C’est un peu technique et aucune solution complète n’est fournie. Si vous voulez les mettre en place, il va falloir gratter par vous même. Continuer la lecture de Système bootable chiffré sur deux clés USB interdépendantes – suite

Système bootable chiffré sur deux clés USB interdépendantes

Voici une base de système qui nécessite deux clés USB pour pouvoir fonctionner. Si l’une manque, le système ne peut démarrer et, plus important encore, les données sont indéchiffrables.

Le schéma de principe :

20131108 cryptsetup sur 2 cles usb

L’exemple est réalisé à partir de Debian Linux 7.0, mais ça n’a pas de raison de ne pas fonctionner avec d’autres distributions. Ça marche aussi avec Ubuntu Linux par exemple. Il faut obligatoirement que cryptsetup soit disponible sur la distri. Il faut de préférence que l’on puisse mettre en place le chiffrement dès l’installation du système. Il faut aussi de préférence que le système soit installable directement sur clé USB et sur une partition chiffrée. Si ces deux dernières conditions ne sont pas remplies, l’exercice est réalisable mais il est beaucoup plus complexe à mettre en place.

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Apache24 et PHP5 sous Ubuntu 13.10

Je n’utilise pas Ubuntu comme serveur web chez moi, mais j’ai un Apache installé sur ma station pour développer sylabe.

Suite à la mise à jour des machines vers la dernière version d’Ubuntu, la 13.10, ma page de test sylabe locale ne fonctionnait plus.

L’erreur est finalement assez simple à résoudre et ne dépend pas vraiment d’Ubuntu mais plutôt de la nouvelle version d’Apache, la 2.4 .
Les insertions de code php, souvent faites avec <? ne fonctionnent plus, il faut utiliser à la place <?php

/dev/random on Linux kernel

Theodore Ts’o said (link) :

I am so glad I resisted pressure from Intel engineers to let /dev/random rely only on the RDRAND instruction.   To quote from the article below:

« By this year, the Sigint Enabling Project had found ways inside some of the encryption chips that scramble information for businesses and governments, either by working with chipmakers to insert back doors…. »

Relying solely on the hardware random number generator which is using an implementation sealed inside a chip which is impossible to audit is a BAD idea.

Thanks !!!
Merci à toi :-)

On sait aujourd’hui grâce à tout ce qui est révélé sur les pratiques de la NSA les risques que l’on encourait vis-à-vis de la NSA elle-même mais aussi de fait vis-à-vis de tous autres gouvernements et organisations criminelles ayant suffisamment de moyens.
Le générateur de nombres aléatoires du noyau Linux n’est peut-être pas parfait. Mais on sait qu’il n’est pas mauvais… et que ce n’est pas le pire, loin de là.
Et chez Microsoft, ça s’est passé comment ?

Liens :
https://plus.google.com/117091380454742934025/posts/SDcoemc9V3J
https://www.schneier.com/blog/archives/2013/10/insecurities_in.html
http://www.nytimes.com/2013/09/06/us/nsa-foils-much-internet-encryption.html?pagewanted=all&_r=0

Ubuntu Linux 13.10

Enfin arrivée !!!

http://www.ubuntu.com/desktop

J’en profite pour mettre à jour toutes les machines de la maison…
Compter quelques bonnes heures entre le téléchargement et l’installation des nouveaux paquets, et pas loin de 3Go de libre pour une mise à jour.
La mise à jour se fait en lançant en console la commande sudo do-release-upgrade

Le mieux est de faire ça depuis une session graphique sous Unity.
Si vous êtes comme moi sous enlightenment (e17), l’écran va se figer à un moment donné. Pas de panique, ça continue à travailler derrière. Il suffit de basculer sur un écran de terminal [Ctrl]-[Alt]-[F1], de se connecter et de killer un process dépendant de enlightenment et avec un numéro de process élevé… C’est un message d’erreur suite à la mise à jour d’enlightenment justement. Le mieux reste de lancer la mise à jour directement dans l’écran texte ou dans une session graphique avec Unity.

Magnétoscope pour arte.tv

Suite du post Magnétoscope pour arte.tv. En effet, le site arte.tv +7 évolue et l’ancien script ne marche plus.

J’avais commencé à refaire un script pour télécharger les vidéos sur arte +7. Je n’aidais notamment de ce site, lui aussi périmé par les derniers changements : How to save videos from ARTE +7 on your computer to watch them offline

Et puis je suis tombé sur un petit site fort sympathique : http://floriancrouzat.net/arte/
Le travail est déjà tout fait, et bien! Il suffit de copier l’URL de la page de la vidéo du site arte +7, et on se voit proposer des liens de téléchargement pour plusieurs qualités de visualisation.
Bref, j’ai laissé tomber mon script…

Cependant, je voulais aussi récupérer sur arte future, la série Que faire?
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Debian from scratch sous Xen

J’ai mis en place une machine pour me permettre de tunneliser un certain nombre de choses depuis la Colombie. La messagerie par exemple…
Cette machine est une machine virtuelle hébergée par une vraie machine qui tourne dans le placard. Le tout animé par xen.

Il existe déjà des tutoriels sur le net pour installer la machine hôte Debian avec xen et pour créer des machines virtuelles notamment avec l’outil xen-create-image.

Mais… les choses ne seraient pas assez simple sinon… je veux plutôt installer une machine virtuelle Debian 7 en utilisant le DVD d’installation et non en passant par debootstrap ou tout autre méthode similaire…

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Ebox 3310A

C’est les soldes!
J’ai craqué sur un tout petit PC en promo. C’est un Ebox-3310A de DMP :

Processor MSTI PDX-600 -1GHz (Fanless)
Memory 512 MB DDR2 onboard
VGA XGI Z9S with 32MB DDR2
External 15-pin D-type female VGA connector
Ethernet Interface Integrated 10/100 Mbps LAN
I/O Enhanced IDE interface, 44pin box header x 1
Type I/II Compact Flash Slot x 1
MicroSD slot (bootable) x 1
RJ-45 Ethernet Connector
External 6-pin Mini DIN for PS2 Keyboard and Mouse
Audio CM119, Line out and MIC in
USB 3 ports (USB 2.0) (2 on Front)
Power Requirement Single Voltage +5V @2A
Dimensions 115 x 115 x 35 mm
Weight 505g
Operating Termperaturet +5 ~ +50°C operating temperature
Certificate CE,FCC

 

Le processeur est une sorte de 486 DX (Vortex86DX2) tournant à 1GHz mais sans ventilateur. Le tout est épaulé par 512Mo de RAM. Rappelez-vous, les processeurs que l’on avaient à notre puberté… Mais ici en beaucoup plus rapide!

Imaginez un peu à quoi cela ressemble : un PC dans un boîtier de 11,5cm de largeur et de longueur et de 3,5cm d’épaisseur !!!
Le tout sans ventilateur, donc sans aucun bruit!

Par contre, pas de disque dur interne. Mais on peut utiliser nativement à la place une carte CompactFlash (CF) ou une carte micro SD. Perso j’utilise une carte micro SD (Class4) de 16Go.

Systèmes supportés

D’après la doc, cette configuration matériel peut supporter M$$$ Windows XP mais aussi Debian Linux ou Ubuntu Linux par exemple. J’ai essayé différentes distributions :

  1. Ubuntu Linux 12.04 LTS i386
  2. Linux Mint i386
  3. Debian Linux 7.1.0 i386

Surprise, Ubuntu et Mint nécessitent en fait un processeur i586 au minimum… Dommage pour le 486. Seule la Debian à effectivement démarrée.

Installation

La méthode pour installer un système Linux sur ce boîtier est assez simple. Il faut une clé USB de au moins la taille du CD-ROM ou DVD-ROM d’installation du système d’exploitation visé.

  1. Sur une machine Linux. Télécharger l’image ISO du système à installer, par exemple Debian Linux 7.1.0.
  2. Insérer la clé USB sur cette machine.
  3. Faire une copie brute de l’image ISO sur la clé USB :
    dd if=debian-7.1.0-i386-CD-1.iso of=/dev/sdc
    avec /dev/sdc le périphérique (visible avec la commande dmesg).
  4. Retirer la clé USB et la brancher sur le boîtier Ebox.
  5. Allumer le boîtier. Il doit trouver tout seul la clé et booter dessus comme si c’était un lecteur CD ou DVD.
  6. Si on insère une carte CF ou micro SD, on peut installer le système dessus…

Si la carte micro SD n’est pas reconnue lors de l’installation, ce qui m’est arrivé avec Debian, il faut la retirer et la placer dans un lecteur de cartes et le relier au boîtier à côté de la clé USB.

Je teste avec Xorg pour voir ce que ça donne en terme de réactivité, puis j’essayerais d’installer FreeBSD par dessus…

Documentation

Le manuel peut être trouvé par ici. Copie du manuel : EBOX-33xxA User Manual

 

 

128M pour Debian 7

Je ressors des cartons une vieille machine. Jugez plutôt :

  • Marque : Fujitsu-Siemens
  • Modèle : Lifebook B series (B-2175) ref
  • CPU : Intel Celeron 500MHz
  • RAM : 128Mo
  • Disque : 30Go (pas d’origine)
  • Écran : 800×600 tactile

Cette toute petite machine par sa taille et ses performances dispose d’un écran tactile. Bon, à cette époque là, c’était la pré-histoire du tactile… Mais ça marche encore.

Je décide de lui installer une belle Debian toute neuve, la version 7.0.0 i386.

Faute de lecteur CD amorçable, ça n’existait pas encore pour toutes les machines à cette lointaine époque, j’ai du pré-installer la Debian sur le disque sur une autre machine. Une fois le disque remis en place, ça démarre !!!

Le noyau installé est le Linux 3.2.0-4-486. Ce noyau à jour supporte pleinement IPv6 par exemple :-)

Après un complément d’installation pour avoir WindowsMaker, VLC, Slim et Firefox, tout semble fonctionner en graphique. Firefox est un poil lent… mais il tourne quand même!

L’écran tactile est nativement pris en compte. Il marche mais manque d’être correctement ajusté. Il va me falloir retrouver comment je faisais ça à l’époque. Et oui, ça marchait déjà à l’époque via evdev mais il fallait le calibrer.

Le résultat :

Freebox et les sous-réseaux IPv6

Abonné chez Free, je dispose d’une plage d’adresses IP version 6. Fini les translations d’adresses, on va pouvoir joindre directement toutes les machines (moyennant le filtrage), enfin :-)
Bienvenue dans le futur!

La plage réseau disponible est en /64. Certains blogs parlent d’un /56 réellement utilisable. Bref c’est bien plus que ce dont on a besoin…

Là où le bas blèse, c’est qu’il n’est visiblement pas prévu par Free de pouvoir subdiviser le réseau disponible. Toutes les machines doivent être dans une même plage IP unique.
Et si je veux ajouter mon routeur/pare-feu pour créer un sous-réseau de serveurs? Dommage.

Heureusement, tout n’est pas perdu. Il existe une solution :

Le proxy NDP
(proxy Neighbor Discovery Protocol, RFC4389).

Table des matières :
– Routeur de sortie
– Subneting
– Les services de l’Internet en IPv6
– Configuration réseau du pare-feu intermédiaire
– Configuration d’un serveur
– Activation du routage sur le pare-feu
– Activation du filtrage
– Et après… les paquets RA
– Liens externes

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Disque chiffré et boot sur clé USB

Voici la documentation pour installer un système Debian Linux 7.0.0 avec un disque chiffré et un boot sur clé USB uniquement :
http://technix.starend.org/si/index.php/Serveur_-_Disque_chiffr%C3%A9_et_boot_sur_cl%C3%A9_USB

Cette documentation est réalisée suite à la réinstallation du serveur neptune.

Conclusion :

Voila, nous avons bien un serveur avec un disque intégralement chiffré et qui démarre tout seul uniquement si sa clé USB associée est branchée.

On peut partir en vacance avec la clé USB, sans elle le serveur ne redémarrera pas et les données resteront au chaud.

Hébergement de fortune…

Nouvelle machine Vhost chez un hébergeur…

Et un CentOS d’installé par défaut.
What the fuck!?
Au moins c’est une version récente :-/

Tous les services possibles et (in)imaginables installé et lancés par défaut.
Dude, what the fuckin’ problem?

Et bien sur, pas à jour.
Rattrape donc pour commencer tes 325 paquets à mettre à jour… d’urgence!
Shit.

Et un « truc » insiste par défaut pour que tout ces services tournent en permanence et relance au besoin les manquants dans les 10 secondes…
Nuts!