Sélectionner un OS sécurisé en entreprise : ne pas faire d’erreur dès la première étape

Au détour d’une recherche de renseignements sur de la crypto, je tombe sur l’article Selecting a Secure Enterprise OS: Don’t Make the First Step the Wrong Step.

Je lit l’article de 2005, un peu amusé.
Et aujourd’hui, en 2013, qu’en est-il ?

Et bien aujourd’hui, malgré les incertitudes de l’auteur, Linux n’a pas disparu, ni FreeBSD d’ailleurs. C’est pire encore, il y en a absolument partout!

Comparer le cycle de développement de Microsoft avec les autres OS est un peu osé. Surtout si l’on met en avant la mise à jour du noyau Linux en deux étapes, donc plus long que le même processus chez MS. Or l’histoire a montré que la communauté réagissait plus vite dans les corrections de failles que la société multi-milliardaire en dollars et en machines installées.

Dire que les patchs de Linux peuvent introduire des confusions et des problèmes de gestion, c’est en partie faux. Ce peut être éventuellement le cas si on change radicalement de version ou de distri. Mais c’est faux si on reste sur une distri dite stable ou à support allongé.

Enfin, comparer la gestion des mises à jours chez MS et sur BSD ou Linux est trompeur. MS fait bien son boulot, oui à condition de ne considérer que les logiciels MS à l’exclusion de tout autre. Or dans la vraie vie, on trouve aussi bien sur stations que sur serveurs un grand nombre d’applications tierces dont il faut assurer le suivi au jour le jour. C’est par exemple Flash ou Java. Certains éditeurs font de grands efforts mais chacun travaille dans son coin. Et ce travail de suivi est éreintant. Ah, on me dit que c’est justement un des arguments contre le mode de développement de Linux… Sauf qu’une distribution Linux intègre le suivi de toutes les applications qu’elle propose, et cela va bien plus loin que l’OS et quelques outils. Il est ainsi bien plus facile de tenir à jour un parc Linux qu’un parc Windows, même à long terme.

Si on ajoute en plus de problème de suivi des licences, le casse-tête des applications propriétaires généralement sous Windows n’a pas d’équivalent dans le monde du logiciel libre.
Ah, on me dit que cela ne fait plus partie de la première étape…