Essaie de M$ Windows 10

Ca y est, Microsoft fait sa publicité partout pour la sortie de Windows 10. Est-ce que ce sera un bon cru comme Windows 7 ou un taré comme Windows 8 ? L’avenir nous le dira…

Ayant une machine un peu ancienne mais avec une licence Windows 7 valide, je décide de la réinstaller propre en Windows 7 pour ensuite la faire passer en Windows 10, puisque c’est gratuit. Déjà, une réinstallation de W7 complète sans logiciels supplémentaires mais avec toutes les mises à jours, c’est une bonne demi-journée.

En allant chercher chez Microsoft le petit programme qui va bien, je peux lancer tout de suite la mise à jour vers W10. Et hop, trois heures de téléchargement. Il faut dire que les serveurs de distributions de la nouvelle version chauffent un peu en ce moment.

Et la mise à jour commence, 3 heures aussi avec des redémarrages réguliers, un plantage en cours de route… Et enfin, on arrive sur quelque chose d’exploitable !
Ca a fini à 1 heure du mat’ tout ça…

Côté disque, sur les 64Go alloués, 45Go sont occupés, sans rien installer de plus.

Alors ? Bien ou bien ?
Mon avis très perso, c’est que l’interface épuré, ça change du bling bling des interfaces passées avec leurs jeux de transparences et d’effets animés partout. Je suis partagé sur cette interface, j’aime le côté épuré que j’utilise pour nebule, mais là je la trouve un peu moche par défaut. Il y a quand même une bonne cohérence de l’ensemble et c’est fonctionnel, finalement le plus important c’est ça.

Point négatif, c’est que sans compte chez monsieur Microsoft on est vite limité. Beaucoup de programmes le demande. Quand on crée des comptes sur la machine, on nous incite fortement à créer un compte chez M$. Il faut bien cherche le moyen de faire un compte local normal.

Bon, fin de la récréation. Faut quand même que je bosse un peu sur cette machine. Je vais garder le W10 pour tester mes sites web, mais j’ai besoin de mettre un Linux à côté sur le disque.

Au moment de l’installation de W7, au début, j’avais partitionné le disque pour ne laisser que 64Go à Windows. et une petite partition de 1Go pour le /boot du Linux à venir. Je lance l’installation de Linux Debian 8… et je vois que ma petite partition est bien là mais que les 4 partitions primaires sont utilisées. Bref, Monsieur Microsoft a ajouté une partition (800Mo) et n’a pas jugé bon de la mettre en partition étendue. Je suis obligé de sacrifier la petite partition de 1Go pour pouvoir créer une partition principale avec la plus grosse partie du disque pour contenir des partitions étendues.

En une heure l’installation de Debian est terminée, mises à jours comprises. Une autre heure pour les programmes supplémentaires et tout est bon.

On peut choisir au démarrage sur quel système on démarre, et W10 ne se plaint pas de son colocataire :-)

Nouveaux horizons

Nous avions eu Rosetta de l’ESA et la découverte d’une surface inattendue de la comète Churyumov-Gerasimenko :

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Nous avons maintenant New Horizons de la NASA et la découverte d’une surface, inattendue aussi, de la presque planète Pluton :

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Bravo ! L’exploration continue :-)

Faire un ‘timelapse’ des feux d’artifices

Ce 14 juillet, j’ai réussi à trouver une pas trop mauvaise place avec une vue correcte sur la tour Eiffel et son traditionnel feu d’artifice. Plutôt que de rester river à mon appareil pour faire des photos ou filmer, je l’ai laissé sur le trépied avec la télécommande en main et j’ai ainsi pu profiter du feu pendant que l’appareil travaillait tout seul :-)

Je suis parti sur un réglage de l’appareil en rafale lente sur f/8, 100iso et 4s, position 36Mpixels. En cours de route, je suis passé à 2s. Cela donne une série de photos de 2s de pose avec quasi rien de pause en chaque photos. Bon, à un bémol près, j’ai régulièrement saturé le buffer de l’appareil, ce qui provoque quelques passages sans photo.

Et en avant, on bloque la télécommande et on regarde !

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Ici, c’est le concert avant le feu.

En tout, il y a 747 photos exploitables et à exploiter !!!

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Et voici donc le film du feu d’artifice en ‘timelapse’ :

Un peu de technique maintenant. Comment faire le film en ‘timelapse’ depuis la série de photos. Tout est fait ici en ligne de commande sous Debian Linux avec convert et avconv. Continuer la lecture de Faire un ‘timelapse’ des feux d’artifices

Installation Debian 8 sur clé USB 64Go ultra-petite

La clé USB

Je souhaite disposer d’un nouveau système d’exploitation entièrement embarqué sur une toute petite clé USB et pouvant être utilisé sur n’importe quel ordinateur PC. Pour cela, j’ai acheté une clé USB SanDisk Ultra Fit 64Go.

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A l’achat, il y a une semaine, la clé m’a coûté 26€20.

Elle est vraiment petite et ne dépasse que de 6mm de l’ordinateur une fois connectée. Il manque une petite sangle pour l’attacher au porte clé, sans ça elle sera vite perdu…

Le cache de protection plastique est, comme d’habitude, un peu inutile. Il fonctionne bien pour l’instant mais il finira vite à l’usage par ne plus tenir, et donc il ne protégera plus la clé dans la poche au milieu des autres clés. Mais heureusement, il n’est pas indispensable. Au jugé, la coque de la clé est métallique et semble assez robuste pour ce genre de clé.

Le clignotement rouge de la clé est sympathique et le bienvenue à l’usage.

Le système

J’installe ici le système Debian Linux 8.1.0 pour processeurs 64bits.

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Le DVD peut être téléchargé ici. On peut prendre une version plus récente ou plus ancienne (8.0), après installation et mise à jour on aura de toute façon l’équivalent de la dernière version.

Deux petite particularités de mon installation. Pour commencer le système et les données utilisateurs sont intégralement chiffrées, sauf pour la partition de démarrage /boot qui restera non chiffrée (minimum indispensable). Et une partition d’échange en FAT32 de 4Go est maintenu pour pouvoir échanger des données notamment avec des machines sous M$ Windows.

Par facilité, j’utilise une machine dans laquelle je retire le disque dur interne le temps de l’installation. Sinon il faut faire attention en fin d’installation que GRUB soit bien installé sur la clé USB et pas sur le disque interne.

Le partitionnement de la clé ressemble donc à ça :

  1. sda1, 4Go, FAT32, /public
  2. sda2, 512Mo, ext4, /boot, avec indicateur d’amorcage
  3. sda3, 57.6Go, volume physique pour chiffrement :
    1. sda3_crypt, 57.6Go, ext4, /

Pas de partition de SWAP pour deux raisons. On ne va pas faire des choses très gourmandes en mémoire ou on considère que la mémoire vive de l’ordinateur sera suffisante pour cela. Et activer un SWAP sur un disque de type mémoire Flash est un bon moyen de l’user prématurément, il ne supporte pas autant de cycle d’écritures qu’un disque dur.

Le reste, c’est comme d’habitude. Et ça va assez vite, le plus long c’est de télécharger le DVD d’installation…

Personnalisation

Pour continuer, je modifie le fichier des sources de logiciels pour ajouter les contrib et non-free. Je désactive l’option qui permet d’installer automatiquement les paquets recommandés. Ainsi, lorsque l’on installe un nouveau logiciel, il ne met que ce qui est nécessaire en dépendance et pas ce qui est superflu (recommandé). Cela va un peu sauver de la place sur la clé.

Moyennant l’installation de divers logiciels pour mes besoins, il reste 48Go de libre.

La liste de ce que j’ai ajouté :

  • environnement Gnome (lors de l’installation)
  • e17
  • icedove
  • darktable
  • gimp-data-extras
  • gimp-gap
  • gimp-lensfun
  • gimp-plugin-registry
  • gwenview
  • hugin
  • kdenlive
  • libav-tools
  • exif
  • audacity
  • asunder
  • plymouth
  • plymouth-themes
  • firmware* (wireless/ethernet)

La liste de ce que j’ai retiré :

  • rpcbind
  • nfs-common

Pourquoi croit-on les climato-sceptiques ?

Article intéressant sur la représentation des idées des climato-sceptiques sur Le Monde.

Mon avis, la plupart des climato-sceptiques sont des gens qui ont un intérêt à maintenir le statut actuel, surtout de gros industriels pollueurs. Et ils payent beaucoup pour que ce statut quo soit maintenu, quelles qu’en soient les conséquences.

Mais pour nous, la population, quel est notre intérêt ?
Pour une personnalité politique, dire que l’on doit changer toutes nos habitudes (même si c’est pour notre bien), c’est un suicide politique. Ne reste qu’à espérer que les premiers gros problèmes seront « pour mon successeur »…
Aucune volonté politique majeure donc. Et donc peu de débat publique visible. La voie est libre pour les voies dissonantes.

Il y a déjà eu dans le passé des débats similaires pour la rondité de la terre ou le droit de vote des femmes par exemple. En fait tout sujet qui fait significativement avancer la société, ou plutôt qui remet en cause des positions et monopoles établis, provoque un premier mouvement de rejet. Une minorité de personnes remettent en cause un monopole de pensée bien enraciné. Il en est de même sur le climat, une minorité de personnes remettent en question la validité de ce monopole de pensée sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement de la terre.
N’ont-ils pas raison ? Ne nous serions nous pas trompé quelque part ?
Ce que l’on oubli aujourd’hui c’est que cette pensée de faire porter la responsabilité du réchauffement climatique à l’homme n’est pas nouvelle. Elle a même longtemps été minoritaire. Aujourd’hui, plus les gens s’y intéressent plus on se rend compte qu’elle est fondée. Les climato-sceptiques sont maintenant l’arrière garde d’un mode de pensée passéiste qui s’accroche désespérément à son monopole passé. Leur dernière carte, pour reculer l’échéance, c’est de semer le doute dans l’esprit des gens qui n’ont pas de connaissances assez poussées sur ce sujet à la fois très technique et très diffus parce que global.
Il n’existe plus beaucoup de gens aujourd’hui pour retirer le droit de vote aux femmes, et encore moins pour remettre en question la nature ronde ou presque de la terre, notre terre.
Dans 100ans, il y aura encore des climato-sceptiques, vestiges de pouvoirs anciens issus de notre monde d’aujourd’hui.

Enfin, l’augmentation de température n’est plus guère controversée, on bataille surtout sur sa nature humaine (la responsabilité). Mais, réflexion profondément stupide, on se garde que faire quelque chose puisque ce n’est pas de notre faute !
Nous allons nous écraser à vive allure contre un mur, mais comme ce n’est la faute (responsabilité) de personne, alors personne ne fait rien pour éviter la collision…

Firmware pour RTL8192EE

Je joue avec un Lenovo X250 installé fraichement sous Debian 8. C’est une petite machine assez sympathique.
Comparé au X240, le TouchPad est bien mieux conçu… au point qu’il vaut mieux éviter très franchement ce X240.

Mais j’ai un peu coincé pour la carte wifi…

Installer le paquet firmware-realtek

Le driver à utiliser : r8192ee

Le firmware peut être téléchargé ici. Il faut copier rtl8192eefw.bin dans /lib/firmware/rtlwifi/ .

Et enfin un redémarrage ou un déchargement/rechargement du driver r8192ee …

CF :
http://www.fishprogs.info/puppy/firmware/rtlwifi/
http://ftp2.halpanet.org/source/_dev/linux-firmware.git/rtlwifi/
https://wiki.debian.org/fr/rtl819x
http://www.corsac.net/X250/
https://github.com/OpenELEC/wlan-firmware/raw/master/firmware/rtlwifi/rtl8192eefw.bin

lenovo-laptop-thinkpad-x250-main

Personnalisation de sa machine Linux – 1 chargeur de démarrage

Première partie de la personnalisation de sa machine Linux.

Introduction

Le chargeur de démarrage, c’est un tout petit programme. Lorsque l’on allume sa machine, elle exécute le BIOS ou l’UEFI. Ceux-ci sont enregistrés dans une puce de la carte mère et permettent d’initialiser et de configurer la machine avec tous ses périphériques (carte vidéo, carte son, disque dur, etc). Lorsque le BIOS ou l’UEFI ont finit leur travail, ils chargent depuis le disque dur (en général) un petit programme stocké en début de disque, c’est le chargeur de démarrage. On trouve principalement GRUB ou LILO pour Linux, ou le Bootloader pour M$ Windows.

A quoi sert ce petit programme ? Il est souvent masqué ou ignoré de l’utilisateur lorsqu’il ne l’est pas. Et il passe très vite. C’est lui qui va lister les systèmes d’exploitations installés sur le ou les disques durs et permettre à l’utilisateur de choisir lequel il souhaite utiliser. Souvent, il n’y a qu’un seul système d’exploitation, c’est la raison pour laquelle peu d’utilisateurs remarquent le chargeur de démarrage.

On utilise ici GRUB, le chargeur de démarrage installé par défaut sous Debian Linux.

Comme on travaille sur une clé USB, suivant les machines sur lesquelles on va démarrer, il ne sera pas toujours possible de disposer d’une bonne résolution d’écran au démarrage. On fixe par défaut une résolution d’écran assez petite pour minimiser les problèmes, soit du 640×480.

Continuer la lecture de Personnalisation de sa machine Linux – 1 chargeur de démarrage

Personnalisation de sa machine Linux – Introduction

Je vais démarrer un cycle de quelques articles sur la personnalisation d’une machine Linux. Les manipulations seront réalisées sur la toute dernière Debian Linux 8.0 « Jessie » sortie il y a quelques jours seulement. Mais beaucoup de manipulations pourront être reproduites sur Ubuntu et Mint en particulier et sur sur d’autres distributions Linux récentes en général.

Tout est fait dans mon cas sur une installation de Debian 8.0 sur clé USB. En cas de problème, si on casse quelque chose, le Linux installé sur la station, normalement sur le disque dur, n’est pas endommagée, ou a peu de chance de l’être.

On sait tous personnaliser le fond d’écran du bureau et la couleur des fenêtres. Mais il y a pleins d’autres choses que l’on peut adapter à ses gôuts ou aux couleurs de son entreprise ou association.
Voici la liste des sujets qui seront abordés dans les prochains articles :

  1. Personnalisation du chargeur de démarrage ;
  2. Personnalisation du démarrage/arrêt du système ;
  3. Personnalisation du gestionnaire de connexion ;
  4. Choix du gestionnaire de fenêtre ;
  5. Personnalisation du bureau.

Avant de commencer ce travail à plusieurs étages, il faut déterminer le thème graphique, le style ou la charte graphique que l’on souhaite appliquer.

Ajouter un logo sur une vidéo

Pour tagger mes vidéos en masse avec un logo, j’ai recherché un peu sur Internet ce qui pouvait être fait en ligne de commande.

Sous Debian Jessie, il n’y a plus ni mencoder ni ffmpeg. J’avais des scripts avec le premier, faut les changer…
En remplacement, il faut installer libav-tools et utiliser la commande avconv.
CF : https://libav.org/avconv.html

Pour avoir un maximum de compatibilité avec les lecteurs vidéo et autres platines multimédia, j’encode la sortie vidéo en MPEG-4.

Il faut bien sûr un logo de la taille attendue sur la vidéo, au format PNG. Par exemple une image de 100px par 100px avec de la transparence :

logo

Pour insérer le logo sur la vidéo en haut à gauche (à 20px du bord) :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in][watermark] overlay=20:20 [out]" $output

Pour insérer le logo sur la vidéo en haut à droite :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in][watermark] overlay=main_w-overlay_w-20:20 [out]" $output

Pour insérer le logo sur la vidéo en bas à gauche :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in][watermark] overlay=20:main_h-overlay_h-20 [out]" $output

Pour insérer le logo sur la vidéo en bas à gauche :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in][watermark] overlay=main_w-overlay_w-20:main_h-overlay_h-20 [out]" $output

Pour insérer le logo sur la vidéo en bas au milieu :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in][watermark] overlay=(main_w/2)-50:main_h-overlay_h-20 [out]" $output

La valeur -50, c’est la taille du logo divisé par 2.

Pour réduire la résolution de la vidéo, et donc la place et la qualité :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -crf 20 -g 2
-vf "movie=$logo [watermark];[in] scale=1280:720 [cropped],[cropped][watermark] overlay=(main_w/2)-50:main_h-overlay_h-20 [out]" $output

Pour réduire le bitrate, et donc encore la place et la qualité :
avconv -i $input -strict experimental -threads auto -vcodec libx264 -b:v 10000k -bt:v 5000k
-vf "movie=$logo [watermark];[in] scale=1280:720 [cropped],[cropped][watermark] overlay=(main_w/2)-50:main_h-overlay_h-20 [out]" $output

Il ne reste plus qu’à faire le tour de toutes les vidéos à tagger… Une bonne vieille boucle en bash sur un find de la mort dans le dossier des vidéos… et beaucoup de temps…

Sabordage de TrueCrypt – suite

Suite de Sabordage de TrueCrypt.

Bonne nouvelle. Les résultats de la deuxième partie de audit de l’outil TrueCrypt (7.1a) sont rendus publics. Et il n’y a ni faille majeure, ni porte dérobée.
Il n’y a donc pas d’urgence à le remplacer pour le moment.

CF : https://truecrypt.ch/wp-content/uploads/2015/04/TrueCrypt_Phase_II_NCC_OCAP_final.pdf

TrueCrypt_Phase_II_NCC_OCAP_final