Article intéressant sur la représentation des idées des climato-sceptiques sur Le Monde.
Mon avis, la plupart des climato-sceptiques sont des gens qui ont un intérêt à maintenir le statut actuel, surtout de gros industriels pollueurs. Et ils payent beaucoup pour que ce statut quo soit maintenu, quelles qu’en soient les conséquences.
Mais pour nous, la population, quel est notre intérêt ?
Pour une personnalité politique, dire que l’on doit changer toutes nos habitudes (même si c’est pour notre bien), c’est un suicide politique. Ne reste qu’à espérer que les premiers gros problèmes seront « pour mon successeur »…
Aucune volonté politique majeure donc. Et donc peu de débat publique visible. La voie est libre pour les voies dissonantes.
Il y a déjà eu dans le passé des débats similaires pour la rondité de la terre ou le droit de vote des femmes par exemple. En fait tout sujet qui fait significativement avancer la société, ou plutôt qui remet en cause des positions et monopoles établis, provoque un premier mouvement de rejet. Une minorité de personnes remettent en cause un monopole de pensée bien enraciné. Il en est de même sur le climat, une minorité de personnes remettent en question la validité de ce monopole de pensée sur la responsabilité de l’homme dans le réchauffement de la terre.
N’ont-ils pas raison ? Ne nous serions nous pas trompé quelque part ?
Ce que l’on oubli aujourd’hui c’est que cette pensée de faire porter la responsabilité du réchauffement climatique à l’homme n’est pas nouvelle. Elle a même longtemps été minoritaire. Aujourd’hui, plus les gens s’y intéressent plus on se rend compte qu’elle est fondée. Les climato-sceptiques sont maintenant l’arrière garde d’un mode de pensée passéiste qui s’accroche désespérément à son monopole passé. Leur dernière carte, pour reculer l’échéance, c’est de semer le doute dans l’esprit des gens qui n’ont pas de connaissances assez poussées sur ce sujet à la fois très technique et très diffus parce que global.
Il n’existe plus beaucoup de gens aujourd’hui pour retirer le droit de vote aux femmes, et encore moins pour remettre en question la nature ronde ou presque de la terre, notre terre.
Dans 100ans, il y aura encore des climato-sceptiques, vestiges de pouvoirs anciens issus de notre monde d’aujourd’hui.
Enfin, l’augmentation de température n’est plus guère controversée, on bataille surtout sur sa nature humaine (la responsabilité). Mais, réflexion profondément stupide, on se garde que faire quelque chose puisque ce n’est pas de notre faute !
Nous allons nous écraser à vive allure contre un mur, mais comme ce n’est la faute (responsabilité) de personne, alors personne ne fait rien pour éviter la collision…